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l'écorné

l'écorné
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l'écorné
5 octobre 2006

des ménagements

désormais, ça va se passer ici, parce que j'en ai assez de voir des publicités au-dessus de ce que j'écris.

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30 septembre 2006

Nausicaa de la vallée du vent

Du bon monsieur Hayao Miyazaki, le fameux bien connu pour ses jolis films, qui régale cette fois d’une fable écologiste, pas si futuriste que ça, avec deux grands méchants qui s’affrontent pour sauver la planète, chacun étant convaincu du bien fondé de sa guerre.
Oui parce que, la terre est menacée par une forêt toxique qui empoisonne les humains: ils ne peuvent pas respirer l’air pollué par les spores qui s’en dégagent. S’ajoutent à ce triste tableau des insectes géants et pas contents du tout dès qu’on touche à un quelconque élément de la forêt. Et ce charmant bout de nature avance et avance, laissant de moins en moins de territoire vivable pour nous autres bestioles bipèdes.
Donc les deux peuples se battent avec pour prétexte, la destruction de cette forêt nocive afin de sauver le monde (humain, bien sûr) et qui de ressusciter un monstre revenu d’un passé sombre et terrifiant, qui de l’en empêcher (dont une grande puissance qui se bat pour une super-arme, à l’aide de super-vaisseaux, armés de super-flingues etc.. tu vois bien ce à quoi je fais allusion).
Entre tout ce joyeux bazar, un petit peuple survit dans une vallée, en utilisant l’eau et le vent pour faire fonctionner leur village. Ils demeurent assez proche de la nature, car la cuvette dans laquelle ils vivent est bien protégée par les vents contre l’avancée de la forêt toxique, et bon, je ne te raconte pas tout, mais ils sont très chouettes et bien gentils, on l’aura compris. S'ils ont l'air arriérés parce qu'ils s'habillent en marrons et habitent des moulins, je trouve, moi, qu'ils représentent la société idyllique, connaissant ses besoins et trouvant des solutions simples et efficaces pour les satisfaire. (Sans parler de la bonne entente entre eux etc etc..) Nausicaä, leur princesse, cherche le moyen de guérir les maladies engendrées par la forêt toxique, et Hayao nous fait cadeau d'une jolie leçon de botanique éco-logique : la forêt est à la fois le polluant et le purifiant (autrement dit la solution n'est pas, comme les deux empires ennemis le souhaitent, la destruction de la forêt, mais sa conservation, en l'aidant, par un mode de vie qui permette de la nettoyer, à se régénérer, afin qu'elle purifie le monde pollué qu'ont créé les humains. C'est compliqué ? Je raconte moins bien qu'Hayao moi!)
Il y a, bien sûr, des personnages attachant-e-s (aux voix aigues agaçantes), des rebondissements, des larmes, du rire (un tout p’tit peu, pas beaucoup) etc..
Je te donne un lien pour en savoir plus, il suffit de cliquer .

30 juillet 2006

subversive amérique latine ou comment les

subversive amérique latine
ou
comment les états-unis ont les choquottes..

17 juillet 2006

manu milit'as ri

ben tu vois, ta peau c'est comme du lait
du lait qu'on boit dans une cabane en été
une cabane qu'on fait tout l'après-midi éreinté
les cheveux les genoux dans les ronces
et le soleil dur qui nous ponce
et on monte on s'assied et on boit son lait
et puis tu vois, toi tu ris n'importe comment
comme si personne te regardait
comme si ton rire explose en gadoue
sur les joues ça sèche et ça colle sec
et les branches cognent sur la cabane
et puis tu sais ton sourire et le soleil dans les feuilles
(comme dans les livres)
avec tes dents mises n'importe comment
mises en coup de vent
ça s'étire -tes lèvres- en claquement et tes dents
plantées là dans ta gencive de firmaments
on s'roule par terre et droit dans l'mur
joue ses accords en accrocs durs
monte en bâteau pour un voyage sur peau
de dent de lait et peau d'banane
et la fanfare les loups les cannibales
les poisson-clounes
l'or ronge mes canines achète moi des oranges
des mirabelles -des bonbons

t'inquiète pas même s'ils ont pas compris
qu'on n'est pas des amoureux
qu'on est des fourmis.

j'en voudrais plus, pouvoir décrire
comment c'est avec toi rire
comme un oiseau qui s'envole à l'envers
et qui s'écrase et tombe par terre
tellement qu'il s'marre de sa bonne blague
un oiseau qui vole à l'envers!
et l'indien ramasse l'oiseau on s'en va
dans un tipi dans une pirogue au loin là-bas
s'inventer des cultes et des rituels
et naviguer dans des écuelles
s'arrêter sur le chemin le nez en l'air
et pour un déguisement tourner la terre
et puis ton rire encore une fois
me fait sursauter tu suces ton doigt!
à cheval sur une chimère folle
au vent des sept points cardinaux tu décolles
oiseau de traverse d'averse en averse

j'm'en vais j'reviens j'te regarde de loin
les mains sur les yeux
j'regarde à travers mes doigts
comment toi tu m'regardes pas
et puis le signe invisible l'alphabet secret
que tu dessines sur le cahier de l'air
en coloriage en pantomime un pied en l'air
et ton air très loin tu regardes où
ton doigt dans ta bouche le nez
rouge droit devant
bouge doucement
on repart en cavalcade dans les montagnes de fous rires
une contrebasse un violon dans le ventre
qui jouent en désaccord total et vital
une harmonie furibonde que personne n'entend
ballotée dans le vent

et ta peau c'est du lait qu'on boit dans une cabane
et ton rire une éclaboussure de boue sur la joue
et tes dents se défont en riant
t'es comme un livre dont les caractères tombent par terre
un oiseau qui vole ..
-je me taire.

4 juillet 2006

autour du ballon ronds'ammasse la nation et la

autour du ballon rond
s'ammasse la nation
et la foule en liesse
bien tenue en laisse
marche comme un homme
fière du speculom
et le mondial féminin
et tous les crève-la-faim
l'oeil torve la bouche lasse
fatiguée de crier la crasse
qui s'amasse dans la masse
des soupirs des supporters
qui oublie d'la terre le tiers
qu'on bouffe en cannibals
autour d'une jolie balle
et le sport des millions
des dollars de nations
voit les antropophages
oublier qu'ils étaient sages
de la saine compétition
faisaient naître l'émulation
mais le foot médiatique
nourri l'indigente politique
pour la cohésion du social
tandis que pleuvent les balles

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3 juillet 2006

la nuit étend son chapiteau sur la placeles

la nuit étend son chapiteau sur la place
les errants se rassemblent autour d'une canette
et les réverbères s'allument au bout de nos bouches
des tiges brunes entre nos lèvres
des fumées à cartons et à foyers
et le son du tambour fait tanguer la seine
dont les bords se couvrent d'humains
écumes et salins
sur les berges le coeur gamberge
et son vaisseau aveugle et heureux
la chair vivante le don des dieux
l'enveloppe de ses voeux
les corps se ressèrent, équipée sauvage
les corps se réservent au banquet des sages
la nuit va vibrer autour d'une voix
qui déploie sa joie sa foi
et qui en toute impunité
balance son flot de vérité
son flow ses beats cardio-vasculés
la nuit tangue entre musique et flics
entre coupe du monde et découpes immondes
des droits humains des libertés primaires
autour du globe entre misère et guerre

3 juillet 2006

l'opaque à sa place lève ton verre à la nuit sur

l'opaque à sa place
lève ton verre à la nuit
sur l'asphalte lasse

2 juillet 2006

des lyres

la nuit rebrousse le temps
mes tempes tapent à la porte
du temple d'un ami

les politiques en toc
troquent les tics maniaques
des hypocondriaques de la terreur

la nuit marche à l'envers

j'ai mis du vin dans mes vers
poétique alcoolique
sur le comptoir de mon envie
les délices des nuits

la seine clapote et je clamse à l'envers
la scène capote et je clame en vers

le message des sages rastafari
passe dans le goulot du joint
la fumée monte en conte
un vieux aux cheveux gris
mange une mangouste ointe de vers
poétique alcoolique

les militaires et les miliciens
les militants et les mi-temps
l'affrontement des fronts
nationaux et populeux

complexe

tiens-toi droit marche carré
cours en rond de planque
en planque

le président chie et racle le fond
de la france du bas
bras droit conscient du front
de la nation qui remonte
des frissons dans le dos des sondages
ambassadeur de la peur
des militants des militaires
front à front
nationaux et populeux

la langue se délie
et la liesse envahit
le noeud des laisses
délaissées des maîtresses
lassées de lacer les chaussures
des minots minaudant des dents
tombées pour la paix
d'une souris minerve
qu'énerve et taquine
le buisson américain
bouche tes oreilles et mange tes yeux
au nom d'un dieu

ma taille taille sa route
loin de la tienne
que ma main ne s'attarde pas
dans tes doutes
et que nos corps n'avilissent pas
les amoureuses voûtes
des fleurs bleus
trouvées en chemin
à cloche-pied, bancales et empotées
de la culotte et de la calotte
je décapite des capotes en vrac
et débite des clapotis en flaques
de mots marmonés mornes et mous

et on s'en fout
l'amour est une chienne venue de l'enfer
qui traîne les poubelles et les quais de la seine
elle rime sur les coeurs et prime sur les moeurs
sur les morsures étroites des étoiles lavées d'alcool
je lève le nez dans le ciel
on se perd

j'ai des déserts dans le ventre
et des royaumes libres dans la cervelle
à conquérir par don choquotte
des rubis en toc à troquer contre un conte de bric et de broc
des déserts dans le ventre et des ventricules culotés
mais
où est don choquotte ?
des rubis dans les bottes

ses santiags acérées
croquent le bord du comptoir
accoudés au zinc on lève le verre
et le bras et le poing
comme hitler
despotique révolution des esprits
bêtement amourachés de mai 68
oublie les plis de l'Histoire
de révolution, de grand soir
le poing ou la main c'est la même
c'est le menton et les bras et tes peines
qu'il faut pas baisser
pas brasser du vent constamment
embrasser des idéaux et les cracher
en gerbes éteintes de désillusions amères
c'est l'éphémère

autodétermination des nations
destruction des Etats d'armes
des bleus malades du footre et des flics
et tout le monde flippe
ronge ses nerfs de guerre à fleur de peur
et meurt de terreur de pas vivre ivre
poétique alcoolique

26 juin 2006

c'est des écarts à tamponner le ciel tu m'entends

c'est des écarts à tamponner le ciel tu m'entends ?

18 juin 2006

les mots sont morts dans ma boucheles mots sont

les mots sont morts dans ma bouche
les mots sont fânés entre mes dents, je les recrache un à un comme des pétales flétris.
les mots sont d'encombrantes pirogues chargées d'écume; je tangue à bâbord et mords le bout du monde de ton corps, à quatre pattes, avachie sur ton ventre.

"l'air est plein du frisson des choses qui s'enfuient.. "
et qu'est-ce qui importe ?
le mouvement, me répondit mon ami, le mouvement.
l'intolérable altération qui nous meut.

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